Organes: Mélanomes oculaires - Le promoteur: Delcath Systems
Delcath Systems MAJ Il y a 4 ans

Étude FOCUS : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité, la sécurité d’emploi et la pharmacocinétique du melphalan/HDS aux meilleurs soins de support chez des patients ayant un mélanome oculaire avec métastases hépatiques. Le mélanome uvéal est le type de mélanome oculaire le plus fréquent chez l’adulte bien qu’il reste une maladie rare. Dans 20 à 50% des cas, ce cancer forme des métastases, le plus souvent dans le foie. La tumeur primaire peut être traitée efficacement par une radiothérapie ou une chirurgie mais le pronostic reste grave en cas de métastases si les patients ne répondent pas au traitement. Par conséquent, il y a une nécessité de trouver des traitements alternatifs basés sur d’autres stratégies thérapeutiques plus efficaces, comme le traitement locorégional des métastases du foie par une chimioembolisation transartérielle ou une chimiothérapie administrée par perfusion artérielle hépatique. Le melphalan est une chimiothérapie qui inhibe la production d’ADN et ARN, avec un effet cytotoxique dans les cellules tumorales. Ce traitement est administré directement dans le foie (HDS) ce qui permet d’administrer une chimiothérapie à forte dose dans le foie avec plus de contrôle sur l’exposition et les éventuels effets secondaires. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité, la sécurité d’emploi et la pharmacocinétique du melphalan/HDS aux meilleurs soins de support chez des patients ayant un mélanome oculaire à dominante hépatique. Les patients sont répartis en 2 groupes de façon aléatoire. Les patients du premier groupe recevront du melphalan par voie intravvasculaire du foie, toutes les 6 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures ou jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront les meilleurs soins de support à savoir, soit de la dacarbazine une fois par jour pendant 5 jours lors d’une cure de 3 semaines, soit une chimioembolisation transartérielle, soit de l’ipilimumab toutes les 3 semaines jusqu’à 4 cures, soit du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera administré jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie hépatique, puis ils seront suivis par des appels téléphoniques tous les 6 mois pendant 2 ans puis une fois par an.

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